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Textes de Robin Desquilbet

19 décembre 2007

La Couleur

Le citron coupé, en morceaux de Soleil,
Donne sa chaleur aux bananes flambées
Leur couleur est le Jaune

Manger le piment réveille le démon du corps
Mieux vaut la cerise pour calmer cet être
Leur couleur est le Rouge

Leurs saveurs sont bonnes, leurs couleurs éclatantes
Pour chaque couleur, un homme se révèle

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19 décembre 2007

Le décor de la vie devant soiDonne l'envie de

Le décor de la vie devant soi
Donne l'envie de découvrir des évènements...
Mais que le temps passe vite !

Quand rien ne va je retourne sur ma petite île
Où j'oublie le monde autour de moi
Et je ne pense plus aux dangers de l'avenir

Qu'en penseriez-vous si ça vous arrivait ?
Feriez-vous pareil que moi ?

12 décembre 2007

Mon Poême

Quand la nature s'agite, elle crée des bruits
Mon émotion devient forte
Et je ressens l'impressionnante originalité des animaux


La couleur illumine la nature et les animaux
Mon émotion devient forte
La luminosité accentue toutes leurs couleurs


Je mets la dernière touche de peinture
Il ne manque plus que le vernis...
Voilà, mon tableau est fini !
Notre émotion restera forte


Robin Desquilbet

8 décembre 2007

Le Temps

Que le temps passe vite ! Il passe et repasse, le temps d'une vie est court. Quand on est enfant on se dit qu'on n'a le temps devant nous mais après reflexion on se dit il faut pas faire de connerie tout le long de sa vie.

5 décembre 2007

Mon Orlamonde

J'avais 10 ans, c'était un soir d'été, nous allions manger quand j'ai décidé de sauter le repas car j'avais trouvé un rocher lisse. De là je voyais l'horizon, la mer et le soleil qui commençait à se coucher ; j'entendais la mer qui claquait contre les rochers et quelquefois des petites gouttelettes me tombaient sur le visage.

 

La taille est assez grande pour loger un gars de deux mètres mais c'est tout petit comme place par rapport à la jetée et à la plage. Il est un peu rond et il ressemble à un hippopotame ; dommage qu'on puisse me voir mais je me cache dans un trou qui est immense.

 

Je m'y réfugie pour ne plus penser aux choses qui me font pleurer et j'imagine ce qui peut m'arriver plus tard.

 

Il existe toujours mais il se fait engloutir tous les soirs à la marée haute.

                                                                                                          robin desquilbet
                                                                                                          (histoire vraie)

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5 décembre 2007

J'aime entendre les bruits de la forêt

Le clapotis de la rivière qui coule le long des grandes broussailles, les craquements des feuilles mortes qui tombent et les insectes : le grillon qui stridule, la mouche qui grésille, le bourdon qui vient piquer le pollen et au-dessus d'eux le pivert qui martèle l'arbre.

 

Il y a tant de vie dans la forêt, mais j'arrive quand même à m'endormir sous une couverture de feuilles jaunes et orangées.

 

Si je ferme les yeux et que j'écoute, j'entends les arbres qui s'agitent et qui me font penser à une cascade.

 

Mais la nuit rien n'est pareil, c'est plus calme. Il y a d'autres insectes et animaux : le hibou, la chouette qui ululent ; les bruits de la nuit sont différents.

 

Je n'aime pas les bruits du collège ; par exemple la sonnerie qui retentit toutes les heures, les bousculades dans les couloirs, les cris à la cantine. On entend souvent les portes qui claquent, les professeurs qui grognent, les appels au micro, les règles qui tombent, le bruit du feutre usé sur le tableau et les chaises qui grincent et parfois se fracassent.

 

Voilà pourquoi je préfère les bruits de la forêt car ils sont plus naturels et reposants.

 

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